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Anne, Nico et Lucas à Floripa

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Praia do Rosa

Imbituba et Ibiraquera : océan, dunes et lagon... Il paraît que ma tête n'est pas assez souvent sur le blog ;-) Baraques de pêcheurs près de praia do Rosa Vue sur le lagon d'Ibiraquera Praia do Rosa, son lagon et ses collines... mais pas ses baleines :-(

Lucas Audi 

Avant de parler de nous, une grande nouvelle: Lucas a depuis ce matin (donc depuis le 10 juin, avec le décalage horaire...) une nouvelle petite cousine, Charlotte! Elle va bien et sa mère aussi, et on a hâte de faire sa connaissance dans deux semaines! (Au moins, elle nous donnera une bonne raison de rentrer en France... car on aurait bien des raisons de rester là!) Donc une grande pensée pour Emilie et Yvan et Charlotte, à qui on souhaite la bienvenue dans ce monde où il y a tant de choses merveilleuses à découvrir :-)

Sinon, dimanche et lundi, on est partis à Praia do Rosa, à 100km au sud d'ici. (On devait partir plus tôt mais pour la première fois, on n'a pas pu avoir de voiture de location... Nico est allé en vain à Lagoa samedi, avant d'avoir plus de succès dimanche matin...) Le lieu est connu pour sa beauté, ses vagues de surf et ses baleines... car l'hiver, les baleines franches viennent ici depuis l'Antarctique pour faire naître et élever leurs petits. Pour nous, pas la queue d'une baleine... on savait qu'on venait un peu tôt (officiellement, les baleines arrivent en juillet, mais elles peuvent être là plus tôt), mais on espérait avoir de la chance... mais pas cette fois. De même pour le surf: ici aussi, la pêche au tainha interdit strictement le surf... alors qu'il n'y a pas un bateau de pêche à l'eau! En fait, l'interdiction est préventive, dès fois qu'ils décident d'y aller... Les pêcheurs regardent l'océan tout au long de la journée, apparemment ils guettent l'arrivée des bancs de poissons... mais cette année, il paraît qu'il y a très peu de tainha, contrairement à l'an dernier qui était une année record. En ce qui la beauté du lieu (Praia do Rosa a été élue plus belle plage du Brésil par un magazine de luxe brésilien...), on a mis du temps pour l'apprécier: au début, on a surtout tourné longtemps en voiture pour essayer de trouver la plage, se repérer, trouver un endroit où dormir et manger... Avant de trouver Praia do Rosa, on est passés par hasard à Imbituba (plutôt industrielle) et Ibiraquera, où il y a de grandes dunes et un très grand et beau lagon... un détour assez heureux! En revanche, tourner dans Praia do Rosa est moins intéressant... en fait, c'est un lieu très touristiques, l'été pour la plage et le surf, l'hiver pour les baleines... mais là, on était dans l'intersaison, et il n'y avait pas un chat... et surtout pas grand chose d'ouvert, ni resto, ni pousada (gîte)!

Dimanche, une fois arrivés, on a fait une petite balade sur la plage et près du lagon qui se trouve à l'arrière de la dune. Quand on arrive à dépasser la difficulté de trouver, et la fatigue qui y est liée, c'est vrai que c'est quand même très beau. Ensuite, re-voiture pour trouver où dormir et manger... pas si simple et donc long, mais finalement, pas de souci: on a trouvé une pousada où on a pu louer pour pas très cher un cabanon avec terrasse. Une fois Lucas au lit, on a mangé notre pizza à emporter dehors, avec un ou deux petits verre de Santa Camilla (vin rouge Argentin qui est d'un bon rapport qualité-prix ici, à notre avis)...

Lundi, Lucas s'est réveillé la première fois vers 5h, puis 5h30, 6h, 6h30... il a redormi un peu dans notre lit, dans son lit... mais à 7h pétantes, plus rien à faire... Les propriétaires de la pousada, qui ont eux-mêmes un fils de 1 an et 8 mois, nous ont prêté une petite voiture pour enfants, du coup, on a fait des tours dans la rosée matinale (la nuit, il y avait un brouillard à couper au couteau... et le matin, tout était détrempé de rosée... alors qu'il faisait au mois 15°C, la nuit!). A 9h30, tout le monde était mur pour une première sieste!

A midi, on a mangé sur la plage, dans un resto du nom de "Radical"... Lucas adore la nourriture typique brésilienne: riz + feijao (haricots noirs) + poisson, mais il ne met pas bien longtemps à en manger, et après, il faut lui courir après... Après, on s'est baladés près de la plage sur une petite montagne d'où on avait une vue superbe des deux côtés, sur Praia do Rosa et sur Imbituba. Baraques de pêcheurs et pêcheurs guettant le tainha, vaches, cactus géants, papillons, urubus et autres oiseaux... Il faisait plus chaud que d'habitude, lundi, mais ça a tourné à l'orage... et finalement, au lieu de profiter de la plage, on est rentrés plus tôt que prévus à Florianopolis. Au moins, on a eu le temps de s'acheter (encore) de superbes crevettes pour le dînes, de faire quelques courses et louer un film. Grâce au vidéo-club sur Pequeno Principe, on se regarde maintenant plein de films brésiliens, pour l'instant tous bien tournés et montrant bien le Brésil, en Portugais avec sous-titres en anglais ou français... un régal!

 

Retour à Curitiba

Dans notre magasin de fruits et légumes préféré, Sabor da Terra Avocats - les petites plantes qu'on a tous doivent encore pousser! Les bananes sont bientôt mures, dans notre jardin In memoriam, notre citronnier bergamotte qui fournissait la caipirinha Très grande marée, il y a deux semaines

Dans notre magasin de fruits et légumes préféré, Sabor da Terra
Dans notre magasin de fruits et légumes préféré, Sabor da Terra 

On termine une semaine bien travailleuse...

Mercredi, j'étais à l'université le matin, puis on s'est retrouvés en ville avec Nico et Lucas, le temps d'un petit repas et quelques achats d'instruments de musique (encore!) chez notre fournisseur préféré.

Le temps était assez moyen cette semaine, pour ne pas dire très mauvais lundi et mardi, et à nouveau depuis hier... Jeudi, on a quand même fait un petit tour à la plage, pour constater que la pêche au tainha interdit désormais vraiment le surf.

Hier, grosse journée de boulot pour moi: levée à 4h20, rendez-vous à 6h avec les étudiants au centre-ville, rendez-vous à 8h30 dans une première entreprise à Jaraguà do Sul (malgré son nom, pour nous, c'est dans le nord), puis rendez-vous à 14h30 dans une deuxième entreprise à Curitiba. Comme la semaine dernière, on y a réalisé des entretiens pour la recherche qu'on est en train de faire. C'était encore très intéressant; on était très bien reçus, par des interlocuteurs qui savaient de quoi ils parlaient! J'étais encore une fois impressionnée par la modernité des deux entreprises, et par la maturité de leur réflexion sur leurs affaires internationales. Après, 5h de retour en voiture, pour un retour à la maison à 21h30...

On devrait "remettre ça" encore une fois, la semaine prochaine ou celle d'après, mais avec des entreprises qui se trouvent un peu moins loin!

Aujourd'hui, il fait très gris... ce sera l'occasion d'aller manger un peu de poisson au bar de la plage, je crois! Je vous rajoute quelques photos dans la catégoie "fruits"...

 

Rattrapés par les travaux!

Un avant-goût de la Frette! (Disparu, le beau jardin...) Jimmy Hendrix! Lucas lit un prix Goncourt... T'es stressé? Va pêcher! (Autocollant qu'on voit un peu partout ici!)

Mei o mei 

On se croyait loin des travaux et des chantiers jusqu'à encore fin juin... mais en fait, les travaux nous ont rattrapés! Les Adris ont décidé de construire une deuxième maison comme celle dans laquelle on habite, avec 4 appartements, au fond du jardin... Du coup, ils ont coupé le beau citronnier bergamotte qui nous fournissait pour la caipirinha! Mais ils en ont pleuré eux-mêmes, ils ont tout bien fermé le chantier pour que Lucas ne puisse pas y aller, et ils nous ont remis un petit coin de table... le barbecue devrait suivre... donc ça va, on n'est pas fâchés! Au contraire, hier, ils nous ont proposé de venir avec eux au resto à midi, avec les deux petits... Ils nous ont amenés dans un resto bien classe à Riberao da Ilha. Service et bouffe super... mais les deux petits étaient assez insupportables! Enfin, ça allait, mais il fallait un peu se relayer en mangeant pour ballader ces chers petits le reste du temps. Heureusement qu'il y avait un aquarium avec des tortues dans le resto, ça faisait un but de ballade pas trop loin... C'était une journée grise et, une fois n'est pas coutume, on a fait la sieste, avant de finir la journée (qui se finit à 17h30... on est bien au milieu de l'hiver, nous!) par une ballade sur la plage.

Faut dire qu'on était un peu fatigués, car samedi soir, on avait invités Clodoaldo (eh oui, c'est un vrai nom!), le prof de capoeira de Nico et sa copine, à dîner. Ils nous ont apporté le premier bon vin brésilien qu'on a vu, en plus de 3 mois... il ne devait pas être donné, celui-là! Mais ils avaient l'air de connaître un peu, aussi. On a passé une soirée très sympa, à discuter, beaucoup en portugais... On fait des progrès et on en est très fiers! Il me manque encore des mots et de la grammaire, mais je peux tenir une discussion sur un peu tous les sujets... Cool! L'immersion, ça fait quand même des miracles!

Aujourd'hui, journée grise et travailleuse; un peu de sport à la plage pour Nico et une ballade avec Lucas... la vie normale en fin d'automne, quoi! Mais ça reste plus gai qu'en France pour un équivalent de début décembre!

 

Cachaça artesanal

Dégustation de cachaça artisanale... Au bar do Arante, avec une petite pensée pour Resi ;-) L'accès au parking de la plage de Pântano est bloqué par des bateaux A Pântano do Sul

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Aujourd'hui, petite journée dans le sud de l'île. On est partis à Praia da Solidao, la plage de la solitude, au bout de la route après Pântano do Sul. On voulait faire une toute petite marche vers une cascade... mais Lucas s'est endormi profondément dans la voiture... et quand il s'est enfin réveillé, on avait tellement faim qu'on a laissé tomber la ballade et qu'on est retournés au Bar do Arante, où on est déjà allés deux fois avec Resi. Cette fois-ci, pas de buffet à volonté, mais les habituelles Isca de Peixe - Lucas s'est gavé.

Après, on est allés marcher sur la piste en terre de Costa do Dentro. On est montés pendant 1,5km vers une ferme où ils fabriquent de la cachaça artisanale. La propriétaire des lieux était là, et on a pu goûter et se faire expliquer toutes les subtilités. Elle nous a servi de grands verres qu'il était difficile de boire, à 16h de l'après-midi... et surtout Nico avait oublié ses cigarettes... et elle nous disait: "mais vous ne buvez rien!"... (Comme quoi, tout arrive...) On s'est approvisionnés également... 4€ les deux litres de cachaça, un blanc, un jaune... il faudra bien boire tout ça, maintenant! Qui vient nous aider? ;-) Pour une petite ballade au hasard, on était contents de l'aboutissement! Surtout que la nature est luxuriante des deux côtés du chemin... mais on n'a pas vu de toucans pour autant!

 

Santinho - Morro das Aranhas - Jaraguà do Sul - Joinville - Daniela

Vue depuis le Morro das Aranhas vers Santinho A Daniela La plage de Daniela, par temps gris... Vue depuis le Morro das Aranhas vers la plage de Mozambique et Barra Sur la dune de la plage de Santinho, dans le nord de l'île

Lucas santinho 

Le titre vous donne un petit aperçu des endroits où on s'est rendus entre mardi et jeudi... pour dire!

Lundi soir, on a loué notre Gol préférée, après plus d'un mois sans voiture (ça ne nous a même pas manqué... commentaire de Anne. Commentaire de Nico: n'importe quoi! Commentaire de Lucas: brrrmmmm, brrrrmmm!)

Mardi, on est allés en voiture, donc, à Santinho, dans le nord de l'île. On a marché sur la dune, assez grande là-bas, et on a mangé au resto. Il est confirmé que Lucas adore le poisson pané (isca de peixe) et tant qu'il en mange, on est à peu près tranquilles au resto. Après, à moitié malgré nous (en fait, on avait prévu de ne pas trop marcher...), on a escaladé le Morro das Aranhas, d'où on a une vue magnifique. Mais alors, ça monte. Vraiment! Nico était épuisé, surtout qu'il avait capoeira le soir... Mais c'était bien beau!

Mercredi, je me suis levée à 4h25 - ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé! J'ai pris le bus à 5h05 à Pequeno Principe, puis un deuxième bus à 5h35 au centre de bus, le TIRIO... et à 6h05, avec trois des étudiants avec qui je travaille, on était tous en voiture, au centre-ville, prêts à partir dans le nord de l'Etat. L'objectif était de rendre de visite à deux grandes entreprises, WEG et Embraco, et de faire des entretiens avec des managers concernés par le développement international de ces entreprises. C'était une grosse journée (retour à 19h30 à Campeche), avec beaucoup de voiture (Joinville se trouve à plus de 200km de Florianopolis, et Jaraguà do Sul, c'est encore ailleurs...), mais c'était vraiment très intéressant. On est "tombés" sur des interlocuteurs interessants, sympas, au courant... et qui étaient vraiment prêts à nous aider. Bref, très bonne journée, même si elle était éprouvante. On doit remettre ça la semaine prochaine, avec d'autres entreprises...

Pendant ce temps là, Nico et Lucas sont allés voir si le surf n'était pas interdit à Armaçao (tainha oblige, le surf est interdit à Barra, à Santinho et en partie à Campeche). Ils ont mangé dans un resto dont la propriétaire s'est empressé de s'occuper de Lucas, du coup, Nico a pu manger tranquille... Mais Lucas est resté insensible aux charmes de cette Adriana et ne voulait ni pommes, ni purée... Adriana, en revanche, était très inquiète parce Nico donnait des crevettes à Lucas, et qu'il ne lui avait mis ni veste, ni bonnet... Pendant toute la journée, toutes les Brésiliennes se sont senties obligées d'aider Nico dans sa tâche de parent (apparemment) isolé, en lui donnant moult conseils: a-t-il de la crème solaire? N'a-t-il pas froid, car il fait très froid aujourd'hui (25°C, mais du vent)? Etc. Ensuite, mes deux hommes sont allés voir s'ils trouvaient des pingouins à Barra - parce qu'il paraît qu'il y en a plein en hiver. Mais pour l'instant, pas la queue d'un pingouin! Ils ont quand même marché au coucher du soleil à Praia Mole où Nicolas a dû se rendre compte que marcher 2km dans le sable mou avec Lucas sur le dos était très fatigant...

Jeudi, donc hier, ils avaient annoncé une journée de pluie, mais en fait, il faisait seulement gris. On est à Daniela, une plage de sable blanc et sans vagues au nord de l'île où on n'était jamais allés. Mais par temps gris, pas d'eau turquoise... Le village est complètement mort, il ne semble pas y avoir beaucoup d'habitants à l'année... On a quand même un petit resto "por kilo" ouvert. Après manger, on a marché un moment sur la plage, déserte à part quelques pêcheurs. On a ramassé des coquillages, à défaut d'avoir envie de se baigner...

 

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