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Anne, Nico et Lucas à Floripa

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Petit tour... en Bretagne ;-)

Quand la campagne rencontre la mer... à Armaçao Petit bain avant l'orage C'est boeuuu, comme à la Frette! (au loin, la plage de Campeche)

Quand la campagne rencontre la mer... à Armaçao
Quand la campagne rencontre la mer... à Armaçao 

Aujourd'hui, réveil difficile (enfin, façon de parler, j'entends bien ;-) !!): d'abord Lucas voulait se lever super tôt (6h30 ou quelque chose comme ça) et en plus, il pleuvait des cordes... alors qu'on devait justement profiter de notre superbe Volkswagen Gol (non, pas Golf, c'est bien Gol... un modèle local, mi-chemin entre une Polo et une Golf, grosso modo) qui n'a que 2850km au compteur! Vu toute cette pluie, on n'a même pas pris une photo de notre véhicule temporaire, finalement!

On a décidé d'aller vers Florianopolis Centre. On doit faire enregistrer nos visas à la Police Federale, donc on s'est dit qu'on pouvait passer là-bas. Mais c'est fermé le samedi... Mais juste à côté, il y a un gros supermarché Angeloni, qui nous change de notre Mercado Baia! C'est la première fois depuis qu'on est au Brésil qu'on voit un "vrai" supermarché, un peu comme les hypermarché en France. Du coup, possibilité d'acheter autre chose que nos "grands classiques" (c'est là qu'il aurait fallu écrire l'article promis sur la bouffe avant... tant pis, on fait durer le suspens ;-)  !). On a passé beaucoup de temps là-dedans, avec un chariot qui roulait mal et plein de monde... à la fin, on avait fait les courses les plus chères depuis qu'on est là et on n'en pouvait plus! Retour à la maison pour mettre tout ça au frigo, manger un bout, essayer de faire dormir Lucas (ce qui n'a pas marché)...

L'après-midi, on est partis en direction des plages de Morro das Pedras et Armaçao, juste au sud de Campeche, mais on n'y était encore jamais allés. On a découvert que Armaçao ressemble... à la Bretagne! Gros rochers et petits bateaux de pêcheurs... le temps qui était à l'orage a aidé l'imaginaire! On a fait un très sympathique tout à pied sur une mini presqu'île où il y avait même des vaches, au grand bonheur de Lucas qui a retrouvé les "boeu"... ("böh..."). Ensuite petit bain juste avant une grosse pluie, bien sympa.

Sur le chemin du retour, on a même trouvé un vélo à acheter (28€ et qui plaît à Nico!), on l'a réservé et on doit aller le chercher lundi. Mais les grands projets de Nico, de toute façon, c'est la Fusca, une Coccinelle (VW Käfer)... affaire à suivre!

On a rendu la voiture ce soir... mais ça a tellement fait plaisir à Nico d'être de noveau mobile qu'il l'a réservée de nouveau pour la semaine prochaine, à partir de mardi... du coup, Resi, on va venir te chercher à l'aéroport! Ne saute pas dans le premier taxi (oui, tu auras hâte de nous voir, bien sûr, mais comme ça ce sera encore plus rapide ;-) !!!).

 

Expédition dans le nord de l'île

Vue depuis le fort, avec au loin le continent Lucas a bien proposé d'allumer le canon avec les clés de la voiture... Lucas adore l'isca de peixe... mais debout seulement ! A Lagoinha A Praia do Forte... encore une fois, vue sur le continent

Vue depuis le fort, avec au loin le continent
Vue depuis le fort, avec au loin le continent 

Grand événement: on a loué une voiture pour deux jours! Histoire de sortir de nouveau de Campeche, après presque une semaine sans bouger (même si c'était très bien aussi). Du coup, on en a profité aujourd'hui pour aggrandir notre rayon d'action, et on est allés découvrir le nord de l'île, à environ 35km d'ici. On a ainsi connu Praia Brava: très belle plage de sable fin, eau turquoise, petites vagues qui déroulent bien, végétation abondante autour... mais c'est plein d'immeubles tout au bord de la plage! Enfin ça fait un peu ghetto à touristes, quoi... Du coup, courte marche sur la plage, et on en avait fait le tour. Ensuite, on a continué à Lagoinha, autre belle plage, tout au nord de l'île celle-ci. Elle est orientée au nord (toutes celles qu'on connaissait jusqu'à présent sont orientées à l'est, donc côté atlantique) et il n'y a pas de vagues; l'eau est bien chaude... Pour la troisième fois du séjour, on a mangé à l'extérieur et les pieds dans le sable, toujours la même chose, "isca de peixe" (petits bouts de poissons, panés et frits), c'est super bon et pas cher. On s'est tous baignés. Lucas a mis la tête sous l'eau deux ou trois fois... pas vraiment volontairement, mais il croit qu'il peut se débrouiller sans nous et nous retire sa main, et voilà comment ça finit... fallait écouter ses parents  ;-) Ensuite on a longé toute la plage à pied aller et retour (pas très long, mais bien sympa). Nico a réfléchi comment il pouvait devenir gardien de parking de plage (job qu'on trouve à toutes les plages ici... et c'est pas trop tuant!!) sans trouver la réponse (à mon avis...).

Depuis Lagoinha, on a longé toute la côte nord en voiture, et on a "visité" Jurêre en voiture (Lucas dormant sagement dans son siège à l'arrière...): c'est le Beverly Hills local... assez marrant à voir! Enormes maisons de riches qui veulent faire savoir qu'ils le sont! Mais à part ça, il ne s'y passe pas grand chose...

Plus ou moins par hasard (en fait, parce qu'on voulait que Lucas continue à dormir) on a continué jusqu'à Praia do Forte (route qui monte puis descend à au moins 45°!!!); c'est une toute petite plage avec des restos de poisson...  Ca nous a surtout servi à découvrir... eh ben o Forte, petite forteresse du 18e siècle. La visite du fort c'est avérée très sympa, avec une superbe vue sur toute la baie: on voit "le continent", enfin la terre ferme quoi, collines verdoyantes qui se jettent dans l'océan... Il y avait une très belle lumière, le soleil commençait à descendre un peu... et c'est là que l'appareil photo n'avait plus de batterie!!! Dans le fort, quelques panneaux avec des explications plutôt intéressantes... bref, on a bien aimé. En contrebas du fort, on a découvert une mini-plage de rochers, où on doit bien pouvoir faire du snorkeling... (Del, Resi... apportez masques et tubas s'il vous reste encore une place... avec tout ce qu'on vous a dit d'apporter ;-) !).

On est redescendu plus au sud, mais sur la côté ouest de l'île cette fois-ci, celle qui regarde le continent et pas l'océan. On s'est arrêtés à San Antonio do Lisboa; petit village qui ferait presque... portugais, tiens! ... haut-lieu de la culture ostréicole (Austern!)... dommage qu'on n'aime pas ça: au resto, la douzaine d'huitres coûte 4 reals, soit 1,60€! Et elles sortent de l'océan... Naïvement, on pensait se rebaigner, mais en fait, ces côtes qui tournent le dos à l'océan invitent beaucoup moins à la baignade, et on a laissé tomber...

C'est là qu'on a commis la principale erreur de la journée, c'était de croire qu'on pouvait "vite fait" repasser sur le domaine universitaire pour retirer de l'argent (comme on vous l'a dit, ce n'est vraiment pas possible partout!!!). C'est là qu'on est tombés dans les bouchons du vendredi soir... interminables... et en plus on n'est pas allés directement au bon endroit... avec Lucas qui commençait à en avoir sérieusement marre... du coup, plus de bain ce soir, juste un retour direct à la maison et au lit (enfin, pour Lucas...).

Bref, qu'est-ce qu'on a appris aujourd'hui...? Que le nord de l'île est bien sympa, mais qu'on préfère vraiment habiter là où on est; et qu'il ne faut plus jamais s'approcher du centre-ville en début de soirée! Bon à savoir, tout ça!

Commentaire de Nico: la séance de bodysurf a été annulée! Mais remplacée aussitôt pour un petit apéro... [ndlr: pourquoi, si on s'était baignés, tu ne l'aurais pas bue, ta petite bière du soir???] mais sans pinga car c'est incompatible avec la conduite d'un véhicule le lendemain matin...

 

Le petit prince

Petit prince? Dans le bain

 

Le plus célèbre visiteur de Campeche, le village où on habite, était... Antoine de Saint Exupéry. En fait, ici, c'était un des aéroports importants dans les vols transatlantiques vers l'Amérique du Sud à l'époque, et donc Antoine de Saint Exupéry a fait escale ici. Du coup, la rue principale du village s'appelle Avenida Pequeno Principe, l'avenue du Petit Prince, mais on a aussi l'impasse de Saint Exupéry... (Mention spéciale pour vous, Karin et Dirk... on pense beaucoup à vous!!!)

Personnellement, mon nom de rue préféré, c'est "Travessa dos Surfistas Nativos"... tout est dit! Il s'agit d'une toute petite rue plutôt piétonne qui mène droit à la plage, et qu'on emprunte souvent pour rentrer le soir... même si on n'est pas des surfistas nativos! Ou alors peut-être qu'on deviendra des surfistas si Nico se bouge un jour pour aller acheter une planche (aujourd'hui, un peu trop de pluie, alors...)... mais Nico reste plutôt un bodyboarder qu'un surfista... il l'aime, sa biscotte! Voire son pain de mie... (toast) [Pour les Allemands: tant pis pour les doubles sens de la dernière phrase, c'est pas passionnant...] Mais pour l'instant, il lui manque les palmes (on t'attend impatiemment, Del!!!)... et de toute façon, ce soir, beaucoup trop de vagues (pour les experts intéressés... au moins 2m ce soir! Mais c'est rare, hier, c'était le calme plat).

Sinon, pour les intéressé(e)s (n'est-ce pas, les grands-parents ;-)  ), Lucas pète la forme. Pas de nouvelles dents depuis le départ, donc toujours 4 en haut, 2 en bas... d'ailleurs, c'est trop marrant, car il fait assez grand tant qu'il n'ouvre pas la bouche, mais alors quand on voit ses deux dents en bas, il redevient tout petit! En revanche, plein de nouvelles syllables... il parle une langue imaginaire très évoluée... on n'en comprend que "Papa" (son mot préféré), "Mama", "Ham" (=manger) et "boeu" (böh) (=chien, vache, cerf... toute sorte d'animal, quoi!)... Sinon il y a "Bapma" (= Papa et Maman, quand il ne sait pas trop à qui il veut s'adresser...). Il imite aussi avec grand plaisir le cri des mouettes... (ah ah ah ah ahhhhh!) Il est plus sage depuis deux jours, n'essaie plus de monter l'escalier toutes les 30 secondes, écoute un brin... très fin, certes... Il semble s'acclimater de plus en plus, et ces quelques jours de repos lui ont fait le plus grande bien; il nous semble qu'il a peut-être un peu trop été sollicité. (Avions, bus, plages, gens, taxis, pas de siestes, encore des gens...). Tout le monde est d'ailleurs très gentil avec lui, c'est la masquotte partout où il va. Il paraît que dans le groupe de randonneurs avec qui on est partis la semaine dernière, plusieurs femmes en sont folles... on en a eu des nouvelles parce qu'on n'est pas allés à la rando de ce dimanche ;-)  !

D'ailleurs, notre porte-bébé y est pour beaucoup; ça n'existe pas ici et tout le monde s'en extasie... du coup, on n'est pas passés inaperçus... mais au moins notre fiston est le playboy de la plage!

 

L'apéro brésilien

Première phase de l'apéro La caipirinha en direct... Voilà donc ce grand "bordeaux" dont on vous a tant parlé! Attention à la caipirinha, elle te met la tête dans le seau! Mais nous ne buvons que de l'eau, bien sûr!

Première phase de l'apéro
Première phase de l'apéro 

Dans le dernier article et dans le commentaire de la dernière photo du dernier article, alors c'est vraiment pour celles et ceux qui ont bien suivi!!!, Lucas vous invitait pour l'apéro. Mais alors l'apéro, ici, c'est quoi? La bière, d'abord: la Brahma, la Skol, l'Atlantica, la Sol... c'est de la pils, quoi...  Ce qu'il n'y a vraiment pas ici, c'est l'anisette! C'est vrai que ça peut manquer, et ça pourrait décourager du monde à venir nous voir! Allez, allez, nous ne citerons pas de noms, on n'est pas des balances... Ici, l'alcool local, c'est la cachaça (la pinga, quoi!), pas cher mon fils, 2€ pour la bouteille d'un litre! Très bon rapport prix - voltage... 4,35 reals pour une bouteille de 51, la cachaça qui s'appelle comme le pastis... 965ml de pur bonheur, au moins le soir! La caipirinha se compose de cachaça, de sucre, de citron vert et d'eau glacée / glaçons.

Après avoir bu tout ça, il faut bien manger... et là, vous vous dites: on pourrait boire un petit rouge avec notre steak! C'est là que tu es content d'être français... ou pas content, ça dépend... car les vins brésiliens sont exotiques, on peut le dire! Après avoir bien cherché dans le supermercado Baia, notre fournisseur officiel, un vin argentin... on a abandonné car il n'y en a pas, ou alors à 25€ la bouteille, pour un résultat pas garanti... on s'est rabattus sur un "vino de meso tinto seco brasileiro" (donc un vin sec... ou supposé l'être... car ici, il semble que les vins soient de type "suave" = mot brésilien qui veut bien dire ce qu'il veut dire!). Autant vous dire que là, tous vos référentiels français (et on inclut les Allemands!) en prennent un coup... car là, le Kiravi est un grand cru! Le goût est indescriptible... comment dire... on a essayé de finir la bouteille en faisant la cuisine avec, mais ça nous a pourri une sauce tomate, alors, on a arrêté... Pour rappel, cette bouteille, on l'a quand même acheté 4€... Bref, on va re-essayer de trouver du vin argentin sans se ruiner, mais c'est pas gagné! (Ndlr: surtout qu'on en avait trouvé une, mais le tire-bouchon s'est cassé au moment où on a voulu l'ouvrir, du coup on a cassé la bouteille...!)

Pour finir, ne vous y méprenez pas, nous buvons surtout beaucoup d'eau (on a "investi" dans un distributeur pour les bonbonnes de 20l) et vraiment pas tant d'alcool que ça! De toute façon, Anne s'endort automatiquement tous les soirs vers 22h... donc pas le temps de faire des abus!

Yvan, tu nous demandais de raconter plutôt ce qu'on mange... ce sera pour un prochain article, on attend encore les photos pertinentes pour aller avec!

Allez, santé!

 

Tranquilles à Campeche

Skimboard au coucher de soleil Je fais comme mes parents! Le bâton du diable et le diablotin Une livraison de fruits arrive dans la cuisine On vous attend pour l'apéro!

Skimboard au coucher de soleil
Skimboard au coucher de soleil 

Après un début de semaine bien mouvementé, on a passé trois jours assez calmes sans partir de Campeche. On pense que Lucas en avait grand besoin, de faire quelques grosses siestes dans son lit... Du coup, pas grand chose de nouveau... Mercredi, on a finalement acheté un skim qu'on a pu tester depuis... il est rond et pas terrible et commence déjà à se décomposer, mais ça glisse quand même! Depuis ce matin on possède également un bodyboard... dont bientôt on aura tous les jouets qu'il faut pour bien s'amuser! Il ne manque plus qu'un surf!

Lucas se sent de plus en plus à l'aise à la plage; il se dépense à fond, fait de grandes marches en allant voir un peu tout le monde (pour se faire adresser des compliments, bien sûr ;-)  ), court dans l'eau sans se soucier des vagues et essaie de nous piquer le skim...

 

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